Je suis Eden Hazard, et si je devais résumer ma carrière en un mot, ce serait : souvenirs.
C’est ce que le football m’a donné, et c’est ce que je chéris le plus aujourd’hui. Pas seulement les trophées ou les buts, mais les moments, les émotions, les connexions. Et surtout, les photos. Les photos racontent des histoires qu’on n’oublie jamais.
L’autre jour, je regardais ce ballon spécial que nous avons créé avec Club Legacyz, et en voyant les images dessus, tout est revenu. Il y a cette photo de Thorgan et moi – deux frères portant le même maillot, vivant le même rêve. C’est quelque chose d’unique.
« Jouer pour ton pays, avec ton frère – c’est quelque chose que seuls quelques-uns peuvent comprendre. C’était un pur bonheur pour lui, pour moi, pour notre famille. »
Et bien sûr, tellement de bleu. Le bleu de Chelsea. Le "Jardin d’Éden", comme ils appelaient Stamford Bridge. J’ai vu l’image de la finale de la Ligue Europa contre Arsenal, quand j’ai marqué deux fois, ce but contre West Ham… Toute ma carrière s’est déroulée devant mes yeux, comme un film.
« Chelsea, ce n’est pas juste un club pour moi – c’est chez moi. »
Sept ans de ma vie. Deux de mes enfants sont nés à Londres. Je ne peux pas parler de Chelsea sans sourire. J’ai rencontré tellement de gens formidables là-bas, des amis, des fans incroyables. Même maintenant, quand je voyage, je les vois partout.
« Ce lien que nous partageons, c’est grâce au football, mais aussi parce que nous avons vécu des moments spéciaux ensemble. Et soyons honnêtes, j’ai marqué de beaux buts pour eux. Ça aide, non ? » (rires)
Le Capitaine de la génération dorée belge
Il y a du bleu, mais il y a aussi la Belgique. Je regarde cette photo de moi portant le brassard de capitaine, prise après notre victoire contre le Brésil en quart de finale de la Coupe du Monde.
« Pour un petit pays comme le nôtre, atteindre les demi-finales était énorme. Être le capitaine de cette génération dorée a été un honneur. »
Nous avions une équipe incroyable – des joueurs comme Kevin, Romelu, Thibaut… Jouer pour la Belgique, surtout aux côtés de mon frère Thorgan, c’était un rêve.
La Magie du Numéro 10
Quand je repense à tous ces moments, ce sont toujours les émotions qui ressortent en premier. Comme le jour où j’ai porté le numéro 10 sur mon dos pour la première fois. Zidane était mon idole, et pour moi, le numéro 10 était le numéro ultime.
« Quand Mata a quitté Chelsea et que j’ai eu la chance de prendre le 10, c’était comme cocher un autre petit rêve. Ce numéro représente tout ce que j’aime dans le football : la créativité, la liberté, le spectacle. »
« Les buts ne sont pas juste des moments – ce sont des histoires. »
Et puis il y a les buts – ceux que tu n’oublies jamais. Mon préféré avec Chelsea ? Peut-être celui contre Tottenham, lors de la "Battle of the Bridge".
« Ce n’était pas juste un beau but ; c’était un moment spécial. Ce match avait tout. Et à la fin, Leicester est devenu champion. Quelle belle histoire, non ? »
Pour la Belgique, je dirais mon premier but. Il n’était pas spectaculaire, mais l’émotion était incroyable.
« Marquer devant nos fans, porter ce numéro 10… C’était comme si je volais. »
Maintenant, quand je regarde ces photos et ces cartes spéciales que nous avons créées, je pense : quel parcours. Chaque image, chaque moment, raconte une partie de mon histoire.
« Le football, c’est bien plus que des trophées. C’est les gens que tu rencontres, les souvenirs que tu partages, les histoires que tu racontes. »
Et à tous ceux qui m’ont suivi – de Lille à Chelsea, de la Belgique au Real – je veux juste dire merci.
Merci pour les moments.
